La sismicité, les risques de glissement de terrain ou de liquéfaction du sol sont considérés comme modérés en France métropolitaine.
Les séismes, essentiellement superficiels, y résultent du rapprochement lent entre les plaques africaines et la plaque eurasienne et sont distribués le long des zones à failles et glissements souvent anciens. Leur foyer se situe à moins de 256 km dans la croûteterrestre.
Le fichier de la macrosismicité en France (fichier SIRENE : BRGM-Risque et Génie Sismique, LDG-CEA (catalogue micro-sismicité, EDF)) recense plus de 5 000 tremblements de terre ressentis au cours des dix derniers siècles, dont presque tous les séismes destructeurs depuis le XIVe siècle. Il comporte 22 séismes d’intensité épicentrale, sur le territoire français, supérieure ou égale à sept,soit en moyenne quatre par siècle. En France, on dénombre en moyenne chaque année une vingtaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5 alors que plusieurs milliers sont ressentis dans l’ensemble du bassin méditerranéen.
En métropole, l’Est du pays (Alsace, Jura, Alpes), le Sud-Est (Alpes Maritimes, Provence) et les Pyrénées sont les plus concernés. Un risque plus diffus existe du Cotentinaux Charentes 17. Les derniers « gros séismes » recensés en France métropolitaine datent ainsi de la fin du XIXe et du début du XXe, avec notamment celui de Provence, en 1909, qui a fait des centaines de victimes et des dommages économiques estimés à 700 millions d’euros.
Outre-mer ; Aux Antilles, l’aléa (la probabilité) de séisme est élevé, et les constructions sont vulnérables. Le risque detsunami existe aussi. En 2010, l’OPECST a conclu qu’« Aujourd’hui, la France n’est pas préparée à un tremblement de terre » 18. Selon les experts interrogés par l’OPECST, un séisme comme celui survenu en Provence de 1909 ferait des centaines de victimes et des dommages économiques aussi importants qu’il y a un siècle, et un séisme comme celui de Fort-de-France en 1839 ferait aujourd’hui plus de 30 000victimes.
Prévention : Elle passe notamment par l’information et donc par le zonage sismique et sa prise en compte dans l’aménagement du territoire et l’occupation des sols, la construction parasismique et la réglementation.
Pour plus de transparence et mieux sensibiliser les français, une brochure sur le « nouveau zonage sismique de la France » (1985), à la réalisation de laquelle le Bureaude recherches géologiques et minières (BRGM) a largement contribué, contribue à démystifier ce domaine et faire évoluer la politique de prévention du risque sismique. D’autres documents plus récents, dont ceux, par exemple, réalisée par la Préfecture des Alpes-Maritimes, en août 2000, s’inscrit dans l’esprit de la loi du 22 juillet 1987 relative à l’organisation de la sécurité civile, à laprotection des risques majeurs et dans le cadre de l’information des populations. Elles contiennent par ailleurs un recueil des mesures d’urgence qui seraient, le cas échéant, mises en œuvre ; il précise les moyens d’information utilisables et rappelle les recommandations des services de secours à destination de la population exposée dans les départements concernés.
En 2005, le gouvernement a annoncéun plan de six ans de prévention des séismes. Il vise à mieux sensibiliser les populations, mieux prendre en compte ces risques dans la construction, et reprend les recommandations européennes sur les constructions parasismiques, approfondit la connaissance scientifique du risque, et enfin encourage la coopération de tous les acteurs de la prévention et de la gestion du risque[réf. nécessaire]. Enl’état actuel un séisme comparable à celui survenu en 1909 près de Salon-de-Provence pourrait faire de 400 à 1 000 morts[réf. nécessaire].
En 2007, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a produit un rapport sur l’ l’évaluation et la prévention du risque du tsunami sur les côtes françaises en métropole et outre-mer 19, puis en 2009 d’un rapport sur les…