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Nicolas, un homme d’une vingtaine d’années, assez grand mais maigrelet, doté de cheveux d’une noirceur indescriptible qui contrastaient à merveille avec ses yeux d’un bleu pâle, vivait dans unepetite villa, située dans une clairière en pleine forêt.
Par une fin d’après-midi obscure – Due au fait que les arbres cachaient le soleil – Nicolas décida de sortir un moment, pour profiter d’une desrares journées de beau temps en cette saison indécise. Il ferma la porte de sa maisonnette et pris le chemin qui menait à la ville. C’était un sentier étroit, bordé par de nombreux arbres et arbustes,très agréable à emprunter quand le temps était favorable, ce qui était le cas ce jour là.
Au bout d’une dizaine de minutes de marche, alors que Nicolas était perdu dans ses pensées, la pluie se mit àtomber. Ce fût d’abord une légère bruine, qui descendait lentement, procurant une agréable sensation de fraîcheur, même si la température n’était pas très élevée. Mais très vite cette pluie fine setransforma en orage. Il tombait des grosses gouttes glacées et désagréables.
Nicolas se dépêcha de traverser le sentier pour rejoindre la ville et se mettre à l’abri, quand il aperçut une personneabritée. Il était loin et ne la voyait pas bien, mais elle semblait être une jeune femme. Il n’aurait pas su dire son âge en la voyant de dos. Elle était assez petite, les cheveux clairs, avec des habitssombres. Nicolas s’approcha en vitesse pour espérer se mettre à l’abri, et quand il fût assez proche il appela la jeune femme :
« Bonjour, excusez-moi, vous allez en ville ? J’ai besoin d’un abri.-Venez, mettez-vous sous le parapluie. Mais je ne vais pas très loin. »
Nicolas s’exécuta donc, et ils marchèrent ensemble quelques minutes. Ils arrivèrent enfin dans le centre-ville. La jeune femmelui demanda de l’attendre un instant, et elle s’arrêta dans une boutique de vêtements. Après avoir admiré tous les articles du magasin, elle en sortit les mains vides. Elle s’excusa du temps perdu et…