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Faut-il instaurer un service minimum au sein de la SNCB lors de grèves ?

A l’heure où, la société nous encourage à faire attention à l’environnement et donc, d’emprunter les transports encommun, la Société Nationale des Chemins de fer Belge (SNCB) fait l’objet de grèves. Ceci, soulève la question de l’instauration d’un service minimum lors de grèves.

Lorsque la SNCB est engrève, les usagers sont pris en otage. En effet, la SNCB devrait informer un peu mieux ces voyageurs, en temps et en heure, sur les raisons ainsi que la durée de celle-ci. Elle pourrait aussiprévoir une compensation financière pour les dédommager.

A partir du moment où le service minimum est imposé, le droit des travailleurs de pouvoir faire grève est remis en question. D’après ladéclaration universelle des droits de l’homme, chaque personne a le droit et la liberté d’exprimer son opinion. Or, l’instauration d’un service minimum remet en cause ce droit fondamental.Par contre, en créant ce service, les abonnés et les utilisateurs à petits revenus ne doivent pas trouver une solution de remplacement. Les petits revenus ne peuvent pas toujours se permettrede payer un autre moyen de déplacement et les abonnés perdent leurs avantages financiers.

De plus, déontologiquement parlant, c’est le service minimal qu’une entreprise publique à le devoirde faire vis-à-vis de ses clients. De par sa définition, une entreprise publique a comme objectif principal de satisfaire un besoin d’intérêt général à n’importe quelles conditions.

Enconclusion, nous pensons que la SNCB a l’obligation de proposer un service minimal à ces usagers lors de grèves. En effet, une entreprise publique doit penser à ses utilisateurs les plus mal nantiset à ses abonnés qui ne savent pas se passer de ce service. Aussi une entreprise publique ne peut se permettre de refuser le droit d’accès à ses infrastructures et services de part sa…