LE SPLEEN DE PARIS (XVI) – L’HORLOGE
Difficulté d’expliquer le texte sans suivre la structure en 3 parties.
1- Baudelaire part d’une situation réelle, d’un temps physique, mesurable,
2- comparel’anecdote à ses tentatives personnelles amoureuses et poétiques pour VAINCRE la FUITE du TEMPS,
3- détruit ironiquement à la fin la belle architecture de son poème en nous suggérant une réflexion surla sincérité et l’artifice dans les sentiments amoureux et la création littéraire.
I/ De la prose à la poésie
==> Pas de rencontre du narrateur dans ce poème en prose (comme dans Chacun sa chimèreou Le Fou et la Vénus), mais une anecdote lue dans un récit de voyage, utilisée ensuite comme départ et ancrage dans la réalité.
==> absence volontaire de notation poétique : mots, expressions etsituation de la vie courante
(A DEVELOPPER AVEC PRECISION)
voient l’heure – un missionnaire – oublié sa montre – banlieue de Nankin – petit garçon – quelle heure il était – le gamin – un fort gros chat- comme on dit dans le blanc des yeux – pas encore tout à fait midi.- Ce qui était vrai
==> Anecdote qui peut paraître surprenante, étrange pour un Européen, mais qui utilise une particularitéphysique, réelle de l’animal : la dilatation ou le rétrécissement des pupilles en fonction de la luminosité ambiante.
==> Noter tout de même que le pays de l’anecdote est déjà en lui-même, lointain,comporte une part de mystère, prépare la suite : Chinois, Nankin, Céleste empire
II/ Confidence personnelle => Victoire sur le temps
=> Explicitement à travers une liaison comparative :
tenant dans sesbras , le regardant
Pour moi si je me penche …
=> Accentuation, mais ambiguïté du second élément :
Féline = Chat ou Femme ???
un fort gros chat, blanc des yeux => vers la belle Féline, la sibien nommée, l’honneur de son sexe, la gloire de mon coeur, le parfum de mon esprit.
(Le chat ne s’apprivoise pas complètement, est là, mais peut partir quand il le veut.)
A/ Nature ambivalente de la…