Sujet d’économie

QUESTION DE SYNTHÈSE
THÈME : La mesure de la croissance et du développement 1 – TRAVAIL PRÉPARATOIRE (10 pts)
Q1 – Qu’est-ce que le PIB réel par habitant en dollars PPA ? (Document 1) (1,5 pt) Q2 – Comment a-t-on calculé l’indicateur de développement humain (IDH) ? (Document 1) (1,5 pt) Q3 – A l’aide du document 1, comparez la France et l’Arabie Saoudite selon les classements de l’IDH et du PIBpar tête en utilisant correctement les données chiffrées. Qu’en concluez-vous ? (1 pt) Q4 – Pourquoi a-t-on besoin de connaître l’indice des prix pour calculer la croissance ? (Document 2) (1 pt) Q5 – Quelles sont les critiques adressées à l’utilisation du PIB dans la mesure du développement ? (Documents 2 et 3) (2 pts) Q6 – Faites une lecture des deux indices en 1996 du document 4 (1 pt) Q7 – Enobservant les indicateurs retenus pour construire l’indice de santé sociale, expliquez ce que cherche à montrer le document 4 ? (2 pts)

2 – QUESTION DE SYNTHÈSE (10 pts)
Après avoir expliqué pourquoi le PIB est utilisé pour mesurer la croissance et le développement, vous en montrerez les limites.

3 – DOCUMENTS Document 1 – Les indicateurs de la croissance et du développement
PIB parhabitant en $ 2005 en PPA* Taux de croissance annuel moyen du PIB par tête 1960-2007 4,4 3,2 2,6 2,5 2,0 2,8 5,5 4,4 4,4 1,9 IDH en 2005 Classement selon l’IDH 1 2 12 10 39 51 81 105 128 159 Ecart de classement entre IDH et PIB réel par habitant (1) 4 1 – 10 8 – 12 43 5 18 – 11 15

Islande Norvège Etats-Unis France Arabie-Saoudite Cuba Chine Vietnam Inde Tanzanie

36 510 41 420 41 890 30 386 25 5146 080 6 757 3 071 3 452 744

0,969 0,968 0,951 0,952 0,868 0,838 0,777 0,733 0,619 0,465

(Source : PNUD 2008 – (1) = Les résultats positifs signifient que le classement selon l’IDH est supérieur au classement selon le PIB par habitant. Les résultats négatifs signifient le contraire. PPA* = calcul en parité de pouvoir d’achat)

Document 2 –
[Comment] additionner des pommes, des voitures,des services bancaires… pour ce faire, les économistes considèrent leurs prix respectifs. D’où une difficulté : Une variation du PIB peut être le résultat d’un simple renchérissement des biens et des produits. […] C’est pour neutraliser les effets de l’inflation que les économistes calculent un taux de croissance à prix constant. Mais le calcul sur la base des prix pose un autre problème : celui deprivilégier les biens et services donnant lieu à des échanges marchands. Dans ces conditions, la croissance peut être affectée par la transformation d’une activité marchande en une activité domestique donc gratuite. […] Plus problématique encore est la prise en compte des activités du secteur non marchand. […] Par soucis d’homogénéisation avec les indicateurs des autres pays, […] la productionnon-marchande [est évaluée] à partir de son coût (rémunérations, impôts…) mais est-ce représentatif de sa vraie valeur ? On le voit, le taux de croissance est le fruit de convention. Il ne peut être considéré comme le reflet exact de la réalité. D’autant que bien d’autres activités productives échappent au calcul, à commencer par l’économie informelle ou les biens et services produits par les mèresau foyer ou les retraités.
(Source : S. Allemand, « La croissance », in Sciences humaines n° 105, mai 2000).

Document 3 –
Au début de l’année, le président de la République a annoncé qu’il était urgent de réfléchir à l’élaboration de nouveaux indicateurs de croissance. […] Revenons aux raisons pour lesquelles il nous faudrait adopter de nouveaux indicateurs de evenons richesse. Ellestiennent aux insuffisances du produit intérieur brut. Celui ci ne valorise pas des types d’activités ou des Celui-ci temps essentiels pour la vie des sociétés : « temps avec les proches », « temps des activités citoyennes et démocratiques », « temps domestique »… Il ne s’intéresse pas davantage à la manière dont la contribution à la production, et les revenus issus de celle-ci, sont répartis entre les…