Le théâtre québécois ; L’église un frein ou une aide à son développement ?!
Si je vous cite « Macbeth », « Alexandre le grand » , « Le malade imaginaire » ou encore « Le cid », vous pensezaussitôt au théâtre. Maintenant, je vous dis : apôtre, Vatican, religion, pratiquant. Cela ne vous fait-il pas penser a « l’église » !? Et bien c’est deux mots seront les acteurs de ma problématiquequ’est la suivante : L’église un frein ou une aide au développement du théâtre Québécois !? C’est une question à laquelle je vais tenter de répondre en trois étapes.
Je commencerai par vousexpliquer les relations entre le théâtre et l’église. Ensuite je parlerai de l’avenir du théâtre professionnel et des conditions des comédiens. Enfin je conclurai par un avis personnel.
Même si l’onpeut attribuer en grande partie la naissance du théâtre contemporain au clergé, le théâtre ayant été utilisé pour représenter des passages bibliques et a des fins pédagogiques et moralisatrice.L’église présente toutefois une forte hostilité a l’égard du théâtre public qu’elle juge immoral, trop léger et répandant de mauvaises valeurs. En effet, l’église de tout temps condamne ce don unique, proprea l’homme qu’est le rire. Comment alors, ne pas interdire la comédie qui selon elle relègue au second plan les devoirs de la prière, fait oublier la présence de dieu et le sérieux de la viechrétienne. D’ailleurs, Jacques Bossuet, homme d’église, prédicateur et écrivain français se réfère à Saint-Basile, qui voit dans la maîtrise de soi une des obligations du christianisme: le christ n’a jamaisrit, alors qu’il a pleuré. De cette interdiction des représentations publiques du théâtre découle une entrave de l’enracinement d’une tradition théâtrale propre au canada pendant tout le régime français.J’en arrive à mon deuxième argument. Même si comme je l’ai dit plus haut, l’église réprouvait le théâtre, elle n’eut d’autre choix que de permettre la diffusion d’œuvre d’auteur…