Vidaa

Nous allons donc vous décrire cette huile d’Otto Dix (1891-1969) datant des années folles, plus
exactement ce fut en 1926 que la toile fut peinte. Cettoile s’appel «La journaliste Sylvia von Harden»
et représente donc, une femme -asise à une table de bar au coin d’un pièce rouge- représentative desannées 20, habillée d’une robe style ecossaise rouge, fumant une cigarette, buvant, portant un monocle
et de surcrois ayant les cheveux courts. C’est presquela «caritature» de la garçonne libérée que Dix
représente ici, mais il l’a peint laide, l’a caricaturise (comme son model caricaturise la femme des an-nées folles): un corps trop grand, une dentition qui ressort inesthétiquement du visage, un nez presque
crochu ect. La toile est dans les tons rougesavec pour seuls contrastes la table en marbre et les parties
découvertes de cette femme (mains, jambes, visage).
La journaliste a été peinte du cotégauche de la toile, elle est accoudée de son bras gauche au dossier
de la chaise sur laquelle elle est assise, elle regarde dans le vide en face d’elle, unverre (style verre
à Martini avec olive) est posé sur la table avec un range-cigarettes et une boîte d’allumettes, les jam-
bes croisées, un de ces basdescendant au niveau du genou, ses grandes mains (la gauche portant une
cigarette, l’autre posée sur la cuisse) sont comme déformées. Son visage met mal àl’aise, on ne sait pas
ce qu’elle pense, néanmoins quelque chose nous pousse à rentrer dans le tableau et à s’assoir en face
d’elle, peut-être l’absence