La violence :

Dans l’éducation prioritaire, il est important de travailler ensemble. Il y a forcément une approche éducative identique dans la classe et hors de la classe.
Vision de la vie scolaire : temps passé par l’élève dans l’établissement. En tant que CPE on est responsable de l’ensemble. Le CPE n’est pas le seul garant du climat éducatif disciplinaire, c’est forcément un travaild’équipe.
Violence à l’école :
* Violence morale : insultes, harcèlement
* Violence physique
Il faut des instants de reconnaissance symbolique forts -> dire à l’élève qui a 18 de moyenne que c’est bien parce que ce n’est pas ses camarades qui lui diront.
Violence de l’école : l’humiliation, rendu de devoir par ordre croissant, échec scolaire, orientation, le sentiment d’injustice (interrogerseulement les meilleurs élèves), de la sélection.
On sait très bien faire réussir mais ceux qui sont en difficulté, on ne sait pas quoi faire.
PERRENOUD Les droits imprescriptibles de l’élève
« Je condamne la violence même contre la violence »
Historique :

* C’est Alain SAVARY, le premier ministre de la gauche, qui a mis en place les ZEP en 1981-1982. On commence à mettre dans un mêmeespace des élèves de niveau social et culturel différent. De plus, l’augmentation de l’âge de scolarité. Apparait aussi à ce moment là l’échec scolaire. Il y a une interrogation qui se met en place, des travaux sociologiques se mettent aussi en place.

* Relance en 1990 : coordonnateur, évaluation, centre Savary (557 ZEP) -> centre de recherche autour de l’éducation prioritaire.

* 1997 :création des REP, contrat de réussite (916 ZEP en 2000) -> effet Ségolène ROYAL. On a donné beaucoup plus d’étiquettes ZEP qu’elles ne justifiaient.

* 2006 : Création des RAR et des RRS (249 RAR) -> DE ROBIEN dans son rapport se demande à quoi ça sert ? Est-ce que ça marche ? Les écarts ne se sont pas profondément réduits. On est dans une période de gestion différente avec l’apparition dela LOLF. De plus en plus de décentralisation et de comptes rendus. Un choix est fait de concentrer (car les ZEP qui étaient dispatchées avaient pour conséquence d’augmenter les finances et de diminuer l’efficacité réelle.) avec les RAR (réseau ambition de réussite) qui sont des établissements qui doivent s’engager dans une démarche d’innovation pédagogique (réduire le redoublement à 0, l’évaluationsans note…) Partenariat avec une structure culturelle, essayer de positiver au maximum… Un ou deux professeurs coordonnateurs et un animateur pédagogique. RRS (réseau de réussite scolaire).
La carte des ZEP devait être vue. Les ZEP qui restaient devaient devenir des RRS. Mais pas de moyens financiers mis en place.

* 2010 : dispositif CLAIR (105 établissements) … ECLAIR rentrée 2011CLAIR (Collèges et Lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite) / ECLAIR (écoles, collèges et lycées pour l’ambition l’innovation et la réussite). Vise à traiter la question des personnels ainsi que la question du préfet des études (= dans chaque établissement, la désignation d’un personnel par niveau qui s’occupe de tout, mise place de l’accompagnement, de l’aide…) Ca peut être un prof maisaussi un CPE (le cas échéant !!!)

* Plans antiviolence, sécurisation des établissements, internats… : depuis 2009 est mis en place un diagnostic de sécurité dans tous les établissements scolaires. Personnes recrutées pour donner une aide au chef d’établissement concernant la violence. Se sont multipliés des plans anti violence (logiciel SIGNA).

La question de l’équité, donner plus à ceuxqui ont moins, a posé des difficultés. Au départ les ZEP étaient stigmatisées. On avait tendance à ne pas trop dire qu’on avait des difficultés.
Les EPLE doivent s’appuyer sur leurs caractéristiques. Dans un établissement c’est très compliqué de mettre en place un indicateur d’évaluation. Et pourtant on sait évaluer les élèves. Prendre à certains endroits ce qui allait bien pour donner…