Essaie : Pour ou contre le jouale
(Le joual est un dialecte essentiellement oral et ne possède pas de norme d’écriture bien établie)
Textes :
André-Laurendeau: La langue que nous parlons. 21 octobre 1959/ Le Devoir 101-110
L’école n’aide pas les jeunes étudiants à éviter ce langage populaire.
Jean-Paul Desbien : Lalangue joile.les insolences du frère untel. 1960 (103-106)
Il en dit qu’il s’agit d’« une langue désossée parlée par une race servile. » Il est navré de langue parléeet écrite au Québec et remet en cause tout le système d’instruction québécois contrôlé par le clergé, et ainsi un symbole de la révolution tranquille.
Gerald Godin: le jouale et nous. Parti pris janvier 1965 (1 11-114)
Dor :
Contre le joual. Il compare le joual à une sorte de créole que les québécois ont adoptée commelangue nationale au fur des années. Le joual est ainsi dire un manque d’éducation des québécois. Il impute la cause de ce phénomène au sentiment d’abandon que lesquébécois ont vis-à-vis des français, en remontant jusqu’à la batailles des Plaines d’Abraham. Les québécois étant laissés à eux-mêmes ont développé une nouvelle langue, quiexprime leur sentiment de peuple conquis. Il remet même en cause les finances du ministère de l’éducation qui investi des milliards dans l’éducation sans pour autantrégler la question du joual. Il accepte tout de même le fait que ses ainés aient adopté le joual comme langue, étant donné le peu d’éducation qu’ils avaient obtenu, sebasant sur le fait que la plupart d’entre eux avaient travaillé dès leur jeune âge à travailler dans les usines en ville ou ils étaient exposés a ce langage.