Albert camus et l’absurde

Sommaire

Sommaire………………………………………………………………………..p.2

Introduction………………………………………………………………………p.3

I- Le non sens de la vie…………………………………………………………p.4
I-a) Le sentiment de l’absurde…………………………………………………p.4
I-b) Définition de l’absurde……………………………………………………..p.4

II- L’absurde en lui même………………………………………………………p.5
II- a) Le défi………………………………………………………………………p.5
II-b) Laliberté……………………………………………………………………p..5
II-c) La passion…………………………………………………………………..p.5-6

Conclusion………………………………………………………………………..p.7

Sources……………………………………………………………………………p.8

Albert Camus écrivain français est né le 7 novembre 1913 en Algérie. C’est un romancier, journaliste, dramaturge de santé fragile. En effet il est atteint très tôt de la tuberculose. Il obtient une licence de philosophie puis devient un journaliste engagé (parti communiste et Alger-républicain)puis fut résistant. Il mit à profit son talent d’écrivain pour diffuser sa philosophie de l’absurde.
Albert Camus élabore une philosophie existentialiste de l’absurde résultant du constat de l’absence de Dieu et de sens à la vie. Selon lui « L’absurdité est surtout le divorce de l’homme et du monde. » La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la luciditésur le nihilisme qui permet de mieux assumer l’existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L’homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l’injustice.
Il met à profit son talent d’écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet. Le roman symbolique et l’œuvre théâtrale sont utilisés comme moyens d’expression pour lesidées et les doutes. L’auteur de « La Chute » se tourne vers un humanisme sceptique et lucide pour lequel il convient avant tout d’être juste. Albert Camus est prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture.
La philosophie de l’absurde se base donc sur quatre principes: la liberté, la passion, le défi et la révolte.
La carrière Camusienne s’articule en deux pôles essentiels:l’absurde et la révolte.

I/-Le non-sens de la vie.

Le premier pôle de Camus s’axe surtout sur l’idée que l’homme est libre de vivre, quitte à payer les conséquences de sa liberté. Il est représenté par l’Etranger (1942); Le mythe de Sisyphe (1942); Les justes (1950), l’Etat de siège (1948) et par deux pièces de théâtres tel que Caligula et Malentendu.

I-a) Le sentiment del’absurde.

Ce sentiment peut survenir d’un écœurement de nos habitudes (métro, boulot, dodo).Cette découverte peut venir du quotidien trop répétitif et machinal, et du fait que le temps conduit à l’anéantissement de nos efforts: notre pire ennemi. Il a aussi la certitude de la mort et ce côté « élémentaire et définitif de l’aventure » qui nous révèle l’absurdité: «Sous l’éclairage mortel de cettedestinée, l’inutilité apparaît. Aucune morale, aucun effort ne sont a priori justifiables devant les sanglantes mathématiques de notre condition ». Pour lui l’intelligence est l’aptitude à comprendre le monde et à voir qu’il est peuplé d’irrationnel.

I-b) Définition de l’absurde.

Du latin « absurdus », le mot absurde est synonyme de « dissonant ». Chez les existentialistes il est utilisé pourcaractériser ce qui est dénoué de tout sens. L’absurde se définit comme étant « la confrontation de cet irrationnel et de ce désire éperdu de clarté dont l’appel résonne au profond de l’homme ». Plus précisément, c’est le rapport antinomique entre l’absurdité de la réalité et la conscience humaine.
La philosophie absurde fondée par Albert Camus tire ses origines du désastre des deux guerres mondiales(1914-1918 & 1939-1940). Les théories scientifique sont ébranlées, la science reste vague sur l’image qu’elle donne au monde « invisible système planétaire où des électrons gravitent autour d’un noyau ».
Dans un même dore d’idée, ce qui révolte le plus est l’aspect routinier et machinal que prend notre vie (lever, voiture, quatre heures de travail,…