Autobigraphie

C’était un certain mardi 23 janvier, dans l’après-midi, que paraît-il j’ai fait le bonheur de toute une famille en venant au monde. Cette naissance avait eu lieu après beaucoup d’effort de celle quej’appelle « Maman » depuis ce jour. C’est jour après jour que j’ai surpris mes proches les uns après les autres, en apprenant à parler puis marcher. J’étais déjà une petite fille dégourdie quand je mesouviens avoir réclamé un frère, je ne voulais plus jouer seule, mais plutôt partager mes nombreux jouets. Pour être précise c’est le jour de mes 3 ans, 2 mois et 25 jours que mon plus beau vœuxc’est réalisé. C’est le jour de la naissance de lui qui est aujourd’hui ma plus grande fierté, mon frère, Gauthier. La première fois que je l’ai vu, j’ai trouvé une ressemblance avec mes poupons, mais luicetais différent, il représentait la vie mais aussi ma vie. Quand ce bout de chou fut né, je vivais dans un petit village dans lequel je vis toujours aujourd’hui. C’est à cette petite école de villageque je m’étais rendu chaque matin avec grande joie. J’adorais aller à l’école auparavant. Là-bas, je m’étais faite tout pleins d’amis, avec qui j’ai passé 8 merveilleuses années. Du coup, ce fut trèsdur de les quitter pour entamer une nouvelle page de ma vie, l’entrée en sixième. Ce fut donc seule que j’entrais à l’immac, après avoir pleuré tout ce que j’ai pu pour ne pas y aller. Mais c’était lechoix de mes parents, ils disaient que c’était « pour mon bien » mais à l’époque par manque de réflexion, je ne le comprenais pas comme ça. Mais désormais que j’ai grandis, si je réfléchis qu’uneseconde, je leur dis un grand merci. Dans cet établissement tout près de l’Aqueduc, je laisse mes plus beaux souvenirs d’heures de cours, de récréation… Mais j’emporte pour les années futures mes plusbelles rencontres. J’ai pleuré à mon arrivé mais lors de mon départ je pleurerai sans doute bien plus … 4 ans dans ce collège fut très bénéfiques, j’ai appris tellement de choses, je me suis…