Je rentrai en classe lorsque je vis un très beau jeune homme. Il était blond aux yeux bleus.
Vous devez vous dire qu’on en rencontre beaucoup dans la rue, oui mais celui-ci avait ce
petit truc en plus qui fit que je tombai totalement sous son charme, sans pour autant en être
amoureuse.
Je m’installai sur mon banc. Le professeur demanda au nouveau de se présenter à la classe.
Il le fit. Ilme parru d’abord tres timide. Il passa devant mon banc, je le vis de plus près
encore et je tombai sous le charme un peu plus. Il s’installa deux rangs derrière moi. Je ne
pouvais donc pas admirer son si beau visage aux traits fins et ses magnifiques yeux bleu glace.
Le cours d’histoire si ennuyeux se termina enfin. Pierre, le beau garçon, me frolla et jetta un
coup d’oeil sur moi. J’avaiscette impression que son regard posé sur moi me pénétra jusqu’au
plus profond de mon âme et à cet instant mon coeur se mit à battre comme jamais.
Je sentis mes joues se colorer et mes muscles se contracter comme si je venais de courir le
marathon. Je repris mes esprits et quittai la salle. Je n’étais tout de même pas tomber
amoureuse d’un garçon aussi banal… Et pourtant je me posai laquestion.
C’était l’heure de la récréation. Je sortis donc prendre un grand bol d’air frais lorsque
je vis Pierre, seul, adosser au merisier de l’école, un endroit que nous n’avions pas le droit
de fréquenter. Je voulu lui dire mais quelque chose m’empêcha de le faire. Alors c’est un
surveillant qui s’en chargea. Il avait l’air si seul et si solitaire. A cette époque j’adorais
dessiner. Alors jesortis mon bloc de dessin, que j’avais toujours sur moi, je m’assis sur le
banc en dessous du préau et commençai à dessiner Pierre avec discrétion. Après 10 minutes
je rangeai mes affaires heureuse du dessin que je venais de réaliser. Je me dirigeai
vers notre prochain cours lorsque je fus stopée par Pierre. Il me regarda droit dans les yeux.
Et me dis ces quelques paroles: « Quel est leprochain cours ? ». Je sentis mon coeur battre
encore plus vite que tout à l’heure. Je repondis dabord par ce fameux « euhhh » ensuite, un peu
précipitée: « EN MATHS ! ». Puis il se retourna sans me remercier et parti.
A la fin des cours je rentrai chez moi par la petite rue qui était contiguë au ruisselet
que j’étais contrainte de traverser tous les jours. Je passai donc sur le chemin quand je visun garçon à la carrure et à la silhouette de Pierre. Ca ne pouvait pas être lui me disais-je, mais
je voulais en avoir le coeur net. Je couru pour aller vérifier. J’étais désormais derrière lui.
Je ne savais pas qui était-ce mais j’avais malgré le coeur qui battait la chamade. « Pierre ! »
criai-je, inconsciente. Le jeune homme se retourna et je vis, devant mes yeux
couleur noisette, Pierre. Ilme regarda sans prononcer un mot. Je fis de même dans ses belles
prunelles couleur saphir, et mon coeur était euphorique lorsque je le contemplai. Mes joues se
voilaient de la couleur des coquelicots. Je m’exprimai en bafouillant : « on peut faire un petit
bout de chemin ensemble ? » J’avais parlée comme si je le désirai vraiment. Un silence se fit
entendre, puis il me répondi: « Ouais, si tuveux ». Aucune discution ne se fit durant le chemin.
Il rentra chez lui, j’eu été surprise qu’il n’habitait pas si loin de chez moi mais j’étais
assez malheureuse de ne pas avoir été capable de lui échanger un seul mot.
Je rentrai chez moi, et me précipitai pour aller rédiger une page de mon journal, j’écris:
« Cher journal,
Je crois que je suis amoureuse… D’un garçon se prénommantPierre. C’est le nouveau de la classe.
Il est mignon, énigmatique et mystèrieux… ça me fais craquer. Dès que je le vois, mon coeur bat
la chamade et je rougis. Demain j’essayerai d’avoir un peu plus d’information sur lui. »
Je fermai mon journal et le mis dans mon sac d’école. La journée se termina et les heures passèrent
si vite, je ne me rendai pas compte qu’il était déjà 23h00. Je mis très…