Diriger un débat avec les jeunes

Lors d’un débat, jusqu’ou s’arrête la neutralité de l’animateur ?
Quand doit-il réagir contre des propos entendus ?
Peut-il exprimer son avis, et dans quelles limites ?Jusqu’ou s’arrête la liberté d’expression ?

Lors d’un débat ou l’animateur a pour objectif de créer une réflexion chez les jeunes, il doit veiller à ne pas influencer leursopinions. Il doit néanmoins provoquer cette réflexion en commençant le débat par une exposition du sujet. Il faut être le plus court possible, accrocheur et valoriser le sujetpour que les participants aient envie de s’exprimer devant les autres. Un média peut se charger de cette première partie, mais ce devra être un média qui vise seulement àinformer objectivement sur le sujet. Mais il faut à tout prix éviter que ce soit un documentaire idéologique.

L’animateur se doit de participer de manière passive tout enétant indispensable au groupe, en gérant les temps de paroles de chacun et en réagissant lorsque certains propos sont malvenus. Mais cette pensée induit une question majeure,jusqu’ou s’arrête la liberté d’expression ? Mais doit-elle vraiment être censurée ? La liberté d’expression donne-t-elle le droit de dire tout et n’importe quoi ?

Il y adeux types de questions pouvant être posés au groupe, des questions ouvertes ou fermées. Une question est ouverte lorsque le questionné peut y répondre comme il le souhaite, unequestion fermée induit une réponse choisie dans deux ou plusieurs propositions souvent contradictoires.

Pour accrocher et dynamiser un public froid et distant, unequestion fermée peut être une solution pour susciter l’intérêt du public. Il est plus judicieux de poser une question ouverte si l’animateur observe un groupe motivé et actif.