Littérature et cinéma
/=> par rapport à un extrait de Gracq
Jeanne-Marie, Littérature et cinéma. Nathan, 1993
Roman et cinéma, collectif Roman 20-50, Lille III, 1996
Julien Gracq, En lisant, en écrivant, J Corti. 1980
Adaptation cinématographique de l’Espoir 1937
Questions :
Bibliothèque : culture trad
Cinémathèque : culture moderne ?
Pb, termes soulignés, termes entre guillemetsOsmose entre le livre et le lecteur, dichotomie entre le livre et le film.
Gracq : contre et pour le cinéma
Le cinéma apporte la preuve par défaut de la musicalité du texte
Le lecteur apporte des strates de souvenirs.
Cinéma : bloc non friable amenant une scission infranchissable entre l’art et les spectateurs ?
Le cinéma comme réalisation d’un vieux rêve occidental d’art total, unionde tous les arts possibles = rêve des auteurs antiques
Ecriture cinématographique, écriture filmique
Question de style, de l’originalité d’une individualité.
Le film : produit d’un groupe.
La question de la réception : – le spectateur
– le lecteur
Question de la culture : culture littéraire antagoniste de la culture cinématographique
La situation dedestinataire
Réflexion sur la temporalité : rigidité de la prise de vue filmique
du déroulement des séquences
Proust, Le temps retrouvé : critique du cinéma
Du côté de chez Swann, moments de la lecture : rendre immatérielles les passions, les situations, les paysages
Pb des figures,
Le choc des photos
? dissertation sur la question de la culture ; création / réception.Question aborde par le biais d’une comparaison
Eléments d’opposition littérature/cinéma :
« Psychologie du cinéma » Malraux (article)
Définition du bagage culturel par le biais de la mémoire.
Phénoménologie de la réception comparée du livre et du film
Capacité de fertilisation de l’imaginaire par l’image
? imaginaire contre image
Déception souvent ressentie dans l’adaptation d’unlivre au cinéma
L’image peut tuer l’imaginaire en le limitant, cadrage de l’œuvre littéraire, cinéma peut opérer une sorte de synthèse paradoxale des fragments de l’œuvre
? synthèse contre analyse
/ texte de Gracq : explication des réserves dans le dernier § : caractère industriel du cinéma que Gracq condamne au nom de la question du style.
Violence imposée au spectateur nuit à cetteliberté de l’imaginaire : cinéma = addition d’image, préfabrication d’un imaginaire.
? activité contre passivité
La culture = travail actif contre passivité.
Reconstruction d’un univers imaginaire
collectivisation de l’imaginaire : liberté qui va avec un processus d’acculturation., aliénation du collectif sur l’individuel.
? collectif contre individuel
interrogation de la notion mêmede spectacle : images péremptoires : apanage du cinéma ?
peinture : image fixe contre image animée.
Perspective anti-mémétique
Place de l’image dans une culture personnelle
? le langage contre l’image
Y a-t-il une telle opposition entre littérature et cinéma
L’image mentale est-elle plus libre que celle de l’écran ?
Image contre discours.
Nombreux ont été les écrivains intéressé parle cinéma. => rédaction de scénario-dialogues => pas réaction d’exclusions, d’opposition, mais plutôt d’interaction, d’enrichissement mutuel.
Le cinéma n’est-il pas un danger culturel : passivité, naïveté et affectivité
Impose une temporalité intangible, faiblesse devant les images => aliénation d’une liberté dans ses images imposées, présupposé de réalisme, adhérence première à ce qui estreprésenté, promotion du contenu sur l’écriture.
Exhibition de traumatismes, possibilité de perte de repères individuels
Alienus : étranger
Rapport de la culture et de l’image
Promotion de la littérature contre tout autre art : Gracq : littérature (symbolisme) art non référentiel ; cinéma : art éminemment référentiel
« Une simple vision cinématographique s’éloigne d’autant plus du moi…