Le bonheur est le but ultime de tout le monde dans la vie. En effet, qui ne recherche pas le bien-être suprême? Et pourtant, personne ne peut donner une définition correcte de ce que pourrait constituer le bonheur. Des enfants, de l’argent, un sourire… tant de choses peuvent être sujets de petites joies. Mais au fond, nous ne possédons pas vraiment de définition pour le vrai bonheur, cet état desatisfaction totale. Ce qui est certain, c’est que le bonheur n’est pas quelque chose qui arrive par hasard, servit sur un plateau d’argent. Mais, quelque chose que, nous-mêmes, nous devons construire peu à peu. C’est par des actes ou des croyances, des conquêtes ou des dons, que l’on atteint le véritable bonheur. Il ne faut pas attendre que ce dernier vienne à nous, mais chercher commentl’atteindre. Or, les avis divergent à ce propos. Pour certain, ceci est faux. C’est le cas pour les sceptiques ou Emmanuel Kant, pour qui le bonheur est lié au destin et indépendant des hommes. Mais, avant de vous expliquer ceci, je vais d’abord revenir à ceux qui sont d’accord avec cette citation, comme les épicuriens, ou Maurice Maeterlinck avec « L’oiseau bleu », ou encore la déclaration des droits del’homme.
En effet, dans la déclaration des droits de l’homme, on nous dicte des actes, des choses à réaliser pour atteindre le bonheur et donc les bonnes aptitudes à tenir. Il en résulte donc, que si nous attendons sans réagir, sans réaliser quoique ce soit, nous n’atteindrons jamais le bonheur. Il nous faut alors considérer une série de droits qui sont censés apporter le bonheur commun, « cesdroits sont l’égalité, la liberté, la sûreté, la propriété. » Et c’est alors en suivant ces droits, que nous accèderons au bonheur. Ainsi, la déclaration des droits de l’homme nous pousse à accomplir des actions qui augmenteront notre bien-être, et à ne pas attendre que celui-ci vienne à nous.
C’est aussi le cas pour Maurice Maeterlinck. Dans « l’Oiseau bleu », ce dernier veut nous faire ouvrir lesyeux sur le monde. Il affirme que le bonheur nous entoure, qu’il est présent tous les jours dans tout ce que l’on fait, et que pour le voir, il suffit de regarder ce qui nous entoure d’un autre œil. Par exemple, on peut parfois croire que nous sommes seuls, mal-aimés, mais si l’on modifie notre façon de voir les choses, on peut s’apercevoir que nos parents, nos amis, nous entourent. Ceci participeau bonheur. De la sorte, si on ouvre les yeux, si on fait l’effort de voir tout ce qui nous entoure différemment, nous atteindrons le bonheur. Le message essentiel que Maurice Maeterlinck veut nous faire passer, est que si nous ne changeons pas nos habitudes, ne transformons pas notre façon de penser, ne modifions pas nos aptitudes, nous n’atteindrons jamais le bonheur.
De même, les épicurienssont d’accord avec cette citation. Pour eux, le bonheur est réellement atteint que lorsque nous parvenons à chasser de notre esprit toute crainte, que ce soit celle de la mort ou bien celle des dieux. De plus, le « carpe diem » des épicuriens, nous suggère de profiter du jour présent, sans penser ni au passé, ni au futur.
Par contre, le scepticisme est complètement contraire à cette pensée.Effectivement, pour le sceptique tout se vaut, tout est égal. Il refuse de faire des choix, d’adopter toute croyance établie, de porter des jugements de valeurs. Par conséquent, on ne peut pas vraiment définir ce qui amènerait au bonheur. Les sceptiques croient au destin, ils s’abstiennent en tout et surtout, ils n’attendent rien de pire et n’espèrent rien de meilleurs dans leur vie. Ils considèrent quele bonheur est indépendant des hommes. Ainsi, pour les sceptiques, le bonheur serait un évènement et non une aptitude.
Il en est de même pour Emmanuel Kant, philosophe allemand. En effet, pour lui, il est impossible de déterminer ce qui rend heureux. Il explique que quelque soit le choix que l’on fait ou l’acte qu’on réalise, ceux-ci ont toujours des conséquences connues et inconnues….