Economie de la formation

Analyse économique du travail et de la formation

* Au niveau macroéconomique, la formation favorise la croissance économique et donc l’emploi, ce qui permet de lutter contre le chômage

* Au niveau microéconomique, la relation formation-emploi n’est pas parfaite, mais elle n’est pas totalement inexistante non plus.

Point commun entre les deux : Les économistes parlent de marché :* Marché du travail
* Marché de la formation
Or, le travail et la formation (connaissances) ne sont pas des marchandises comme les autres. Elles sont liées à l’individu de manière intrinsèque.
Ex : Achat d’un stylo Faire jouer la concurrence Trouver le moins cher. Une fois acheté, s’il ne nous plaît plus, on peut le revendre.
La formation Difficile de jouer la concurrence 2formations identiques. On ne peut pas revendre nos connaissances.
Pour le travail : On ne peut pas le racheter pour en revendre un autre.
De plus, pour le travail, l’offreur et le demandeur ne sont pas sur un même pied d’égalité, surtout en période de chômage. L’employeur a souvent plus de pouvoir que l’employé au niveau des salaires, conditions de travail…

THEME 1 : Le Système éducatif

1.1Le système de formation initiale

1.2.1 Structure générale

Le Ministère de l’Education Nationale (MEN) Est divisé en 28 Académies dont 3 dans les DOM. L’Académie a son siège dans la capitale régionale et est dirigée par un recteur. Le recteur est nommé en Conseil des Ministre. Ce recteur est secondé par un Secrétaire Général et par des inspecteurs d’Académie.

Depuis la loi dedécentralisation de 1982, les compétences en matière d’éducation sont réparties entre l’Etat et les collectivités territoriales.

* L’Etat s’occupe du recrutement et de la rémunération des enseignants. Il s’occupe des programmes qui sont nationaux. Il s’occupe de l’ouverture et de la fermeture des classes.
* Les collectivités territoriales s’occupent des locaux, de la cantine, des transportsscolaires, des activités parascolaires.

Le système de formation initiale se compose de 3 degrés :

* L’enseignement préélémentaire et élémentaire
* Les collèges et lycées
* L’enseignement supérieur : il peut être dispensé soit dans les lycées, universités ou écoles privées supérieures

* Le premier degré :
* Elémentaire
* Maternelle

* Second degré :* Collège
* Lycée général
* Lycée Technique
* Lycée Professionnel

* Troisième degré :
* Supérieur
* Université

L’évolution des effectifs scolarisés :
Les effectifs scolarisés stagnent depuis une Dizaine d’années. Il n’en a pas été de même dans les décennies précédentes. Des effectifs scolarisés commencent dès l’Après guerre. C’estune période de reconstruction et l’économie

Demande de la part des entreprises d’une main d’œuvre qualifiée. Avec la croissance des revenus des ménages, les familles sont demandeurs de plus en plus de biens culturels et en particulier d’éducation. Les 30 Glorieuses ont connu la forte augmentation des effectifs d’élèves et d’étudiants liés à la démographie et la démocratisation de l’éducationLa scolarité devient obligatoire jusqu’à 16 ans en 1959. Des effectifs des collèges et lycées explosent
2,3 Millions en 1960 contre 5,7 millions en2000 136 000 classes de 25 élèves

En 1960, un jeune de 18 ans sur 5 était scolarisé.
En 1990, 8 jeunes de 18 ans sur 10 étaient scolarisés.

Objectif politique de Jospin : 80% de bacheliers
Ce niveau n’est toujours pas atteint, il est de l’ordrede 60%. 6 jeunes sur 10 ont le bac.

En augmentant le nombre de bacheliers, on augmente le nombre d’étudiants. L’université va connaitre de la même manière, une augmentation de ses effectifs.

Aujourd’hui, Valérie Pécresse fixe un objectif de 50% d’une classe d’âge à obtenir une licence.

Ces effectifs scolarisés d’élèves et d’étudiants servent à calculer les taux bruts de scolarisation….