Etudiante

II greffes et dons d’organes objets de la mondialisation? Marchandise mondiale?

Nous avons vu que dans la société française il existe des lois pour réguler la pratique des greffes et dons d’organes. Mais, les pratiques et les lois divergent selon les pays. Le don d’organes entre vivants est très développé dans les pays d’Europe du Nord, les Etats-Unis et le Canada. Outre-Atlantique, lepourcentage de greffes entre vivants évolue entre 30% et 40%. Les pays du sud de l’Europe, comme l’Espagne, l’Italie, la France se situent autour de 5% car ils sont restrictifs, ils veulent protéger les citoyens contre les risques qui pourraient découler de la liberté de disposer de ses organes. La législation du don d’organes dépend donc de chaque pays.
Aux Etats-Unis, les greffes sontautorisées entre les vivants et les progrès sont très rapides. C’est au Etats-Unis qu’a été réalisée la 1° greffe du visage.
Au canada, le don d’organes est régi par les provinces, cela relevant des ministères de la santé qui est un champ de compétence provincial. Mais il existe certaines normes dictées par Santé Canadien et d’autres organismes qui agissent au niveau pancanadien. Pour ce qui est desnormes fédérales, il y a eu un tollé lorsque dans l’année 2007 Santé Canada décida de ne plus accepter les dons des hommes ayant eu des rapports sexuels avec d’autres hommes dans les 5 années précédentes. Les médecins ainsi que la communauté gay ont protesté contre ce règlement car ils considèrent que c’est une atteinte à la liberté des individus.
Au japon, avec la loi sur lestransplantations d’organes en 1997 les donneurs devaient avoir au minimum 15 ans, avoir précisé sa volonté de donner par écrit et avoir l’accord de sa famille. En juin 2009, les conditions du don ont été simplifiées et la définition de la mort cérébrale arrangée par le parlement japonais. L’autorisation du don pour les enfants a été votée et le système du double consentement aboli. Donc, en l’absence deconsentement la personne est considérée comme donneuse, mais peu d’hôpitaux sont capables de pratiquer les greffes chez les mineurs.
En Europe, en Belgique, depuis la loi de 1986, toute personne inscrite au registre de la population ou à celui des étrangers depuis plus de 6 mois est un donneur d’organes sauf en qu’a d’opposition de sa par ou de sa famille.
En Egypte, il n’existe pas encorede loi mais, Enfin, en Israël, depuis janvier 2010, le porteur d’une carte de donneur est prioritaire pour l’attribution d’un organe par rapport à un patient de gravité identique mais non porteur d’une carte de donneur. Cette loi a pour but d’inciter le don d’organe.
Donc, dans les pays du nord le principe de solidarité est respecté et les lois protègent les individus. Il y a un certain équilibreentre le progrès des sciences et la législation des pays. Bien que se soit souvent la loi qui talonne les sciences.

Mais, il existe un marché d’organes à greffer.
En France, la loi est claire, elle punit de 7 ans d’emprisonnement et de 107000 euros d’amende tout trafic d’organes.
Néanmoins, certains pays tardent à adopter des lois répressives, l’Inde à franchit le pas mais un floujuridique persiste dans d’autres pays. Le trafic d’organes commerce illégal souvent clandestin d’organes humains, et toujours important. Il est souvent exercé par des organisations mafieuses par conséquent criminelles et peu scrupuleuses.
Le succès des transplantations d’organes ne se dément pas, tandis que se creuse nettement l’écart entre l’offre et la demande, l’obtention d’organes à partir dedonneurs décédés mais surtout vivants est très limitée et strictement règlementée en Europe. La pénurie correspond à une diminution constante du nombre de donneurs en état de mort cérébrale, du fait notamment, de la baisse des accidents de la circulation. Les organisations criminelles internationales ont donc repéré ce trafic lucratif et font pression sur des personnes en situation de pauvreté…