Famine

La famine survient rarement brutalement et elle n’est presque jamais la conséquence des seules conditions climatiques; elle résulte le plus souvent de la rencontre d’un faisceau de facteurs et de ladégradation progressive des conditions d’existence, débouchant sur la paupérisation des populations et la pénurie. Le dénuement total et la mort par la faim en sont les conséquences ultimes.
Onconstate divers facteurs de la famine comme la sécheresse et autres conditions climatiques défavorables dans de nombreux pays qui est l’une des causes principales, mais aussi les conflits armés,l’agitation politique et des politiques économiques inadaptées.

Tout d’abord, on étudie la famine d’aujourd’hui au niveau des conditions climatiques. On remarque que cela fait maintenant plusieurs annéesque certaines régions d’Afrique ne bénéficient pas de précipitations importantes. La sécheresse se perpétue d’elle-même, créant un cycle apparemment sans fin. À mesure que le sol s’échauffe davantage,il se dessèche et se transforme en poussière. L’humidité relative diminue encore, ce qui empêche la formation de nuages de pluie. La chaleur est donc plus forte, et le cycle continue.
La températurediurne atteint couramment 46 degrés à l’ombre dans certaines régions. Une chaleur aussi ardente, aggravée par un manque d’eau durant la saison des pluies, a rendu improductives des terres autrefois àdemi fertiles. Les quelques récoltes qui parviennent à rester en vie dans cette fournaise désespérante sont chétives et se flétrissent. Les arbres dénudés font penser à des squelettes. Le désert aremplacé les pâturages.
Les cours d’eau importants, qui sont une barrière naturelle contre l’empiètement du désert, se rétrécissent.
Les rivières ne sont plus que des rigoles au milieu des bancs desable ou des trous boueux et infects.
Quatre-vingts pour cent du cheptel a disparu. Des milliers de carcasses de bœufs, de chèvres, de moutons et de chameaux jalonnent la terre craquelée.

Il y a…