La capacité à engager des bénéfices engendre-t-elle l’investissement comme l’affirme les théoriciens libéraux ?

Au deuxième trimestre 2010, le taux d’investissement brut des sociétés non financières corrigé des variations saisonnières s’est établi à 19,9% dans l’UE27, contre 19,6% au premier trimestre 2010. Dans la zone euro, le taux d’investissement a été de 20,4% au deuxième trimestre 2010, contre 20,1% au trimestre précédent.
Le taux d’investissement des entreprises a augmenté dans les deux zones, maisreste à des niveaux faibles.
L’investissement est l’engagement de capitaux dans un processus de production et le capital est l’ensemble de bien qui par des détours indirects accroissent la productivité du travail humain.
Il existe trois formes d’investissement : l’investissement de productivité, l’investissement de capacité et l’investissement de remplacement. En suite nous allons pouvoirdistinguer des investissements matériels c’est-à-dire des machines par exemples et des investissements immatériels tels les dépenses de recherche-développement, de formation, d’acquisition de logiciel…
Ceci entraine la notion de la rentabilité d’une entreprise. C’est le rapport entre un revenu et le capital engagé pour l’obtenir. Et ce rapport va permettre à l’entreprise d’analyser si elle s’estendettée ou si elle a dégagé du profit.
La capacité à engager des bénéfices engendre-t-elle l’investissement comme l’affirme les théoriciens libéraux ? Ou bien comme l’affirmait Keynes dans les années 30 l’achat de capital technique dépend-il d’autres déterminants ?

La rentabilité d’une entreprise est en effet l’un des acteurs principaux de l’investissement.
Tout part de la valeurde la production (quantité produite*prix). En suite en payant les consommations intermédiaires j’obtiens la valeur ajoutée qui va se couper en deux le salaire et le profit. Et ils peuvent influencés la décision d’invertir ou pas.
C’est le taux de marge (EBE*100/VA) qui va influencer car plus il est important, plus l’entreprise pourra investir mais plus les actionnaires seront gourmands, moinsl’entreprise aura d’argent à investir. La rentabilité exigée par les actionnaires peut jouer sur mes décisions pour investir.
Un autre facteur influence à investir, c’est le taux d’intérêt. Il va inciter l’entreprise à placer son argent plutôt que d’investir. Plus les taux d’intérêts sont élevés plus il est préférable de placer son argent. Investir est toujours un procédé difficile, l’entreprise vacomparer les rentabilités de l’investissement avec ceux des taux d’intérêts mais, l’entreprise doit aussi vérifier son niveau d’endettement car si ces taux d’intérêts sont très élevé et que l’entreprise est endettée et bien il est préférable d’utiliser l’épargne pour se désendetter. A l’inverse si les taux d’intérêts sont bas, il est avantageux pour l’entreprise de s’endetter.
Dans le cas où larentabilité économique, c’est-à-dire le taux de profit, est supérieure au taux d’intérêt des capitaux empruntés, la rentabilité financière des capitaux propres (rapport entre le profit après paiement des intérêts et des impôts et les capitaux propres) est d’autant plus forte que l’endettement est important ; cet effet d’accroissement de la rentabilité des capitaux propres par l’endettement est appelé« effet de levier ».
Une entreprise a des difficultés à prendre une décision d’investir car il faut prendre en compte beaucoup de facteurs dont le taux de d’intérêt, le taux de marge, le niveau d’endettement, la rentabilité de l’investissement, le taux de profit …mais pour une entreprise il est tout aussi important de prendre en compte le temps de réalisation de l’investissement et au besoinactualiser les données. On va donc vous expliquer l’importance du rôle du profit dans la décision d’investir.
Tout d’abord, de 1983 à 1990, l’économie libérale prend place afin de redonner un petit coup de pousse aux entreprises pour leur donner une marge de manœuvre pour qu’elles soient plus compétitives car depuis 1978 une technique de relance à été faite par l’économie keynésienne qui…