La limite en architecture

LA LIMITE EN ARCHITECTURE

Passer et traverser = expérimenter, par le corps mais aussi par l’esprit.
Terme de poreux = en grec passage.

Travail sur la limite, qualifier les trous, interroge plusieurs catégories morphologies, orientation spatiale comment le bâtiment va s’inscrire dans le déjà là, ici et maintenant. Façade, visage, figure de l’architecture doit être convoquée au début. Lepsychosocial, qu’est-ce que je donne à voir de ce qu’il y a dedans. Comment convoquer le lointain dans l’architecture. Fenêtres = moyen matériel qui va permettre de clore le trou. Lumière prend une présence ; qualifier les trous pour raconter les vides qu’on est en train de matérialiser.

Parallèle entre lumière et usage. Kahn dit que la structure est lumière, qualifie la structure et la lumièrevient accompagner la structure.
Derrière des pans en bois, mettre les gens en cage. Refus que les personnes puissent vivre librement l’espace, acte grave.

Allégorie comme celui du cénotaphe avec Philippe et Marguerite. Ici celui de la caverne. On ne voit pas la lumière mais toute la matérialité de la lumière, pas de lumière sans couleurs.

Juan Sanchez Cotan, début XVIIe époque baroque,peinture représentative du clair/obscur. A la fois sur l’idée du passage mais aussi sur l’au-delà. « Ténébrisme », accentuation du noir. Allégorie système solaire, « vanités » inutilité des biens terrestre, fragilité par rapport existence et la brièveté de la vie.

Lucio Bontana, fin 50’s-70/80’s, concetto spaziale, fendre les étoiles, provoque cette idée de derrière, au delà, à travers.Bernard Faucon, photographie qui décrivent sentiment, sensation, « la première fois » lumière zénithale, dramatisante, travail faisant partie d’une série appelée la chambre d’amour.

Importance de la matérialité, de la couleur. Tadao Ando, fait bâtiment qui permet dans le passage de faire réflexion sur l’UNESCO, lumière zénithale qui nous isole, prise de conscience de notre être total. Utilise lesol, grande flaque d’eau, pierre irradiée de Nagasaki, met l’ange de l’église bombardée du 9 aout. Pour convoquer la lumière il fait descendre la lumière qui vient caresser le béton tout le tour, de façon uniforme sauf qu’il y a des contours plus ou moins mis en scène, orientée.

Richard Serra, convoque lui aussi lumière zénithale, très difficile à manipuler. « Vertical tower », chaque plaque enretient deux.

Marché couvert de Royan, louis Simon, 50m, forme de parachute, 13 coques de 9 cm de béton. Economie de matière. Arc de décharge, donne oculus (comme Panthéon), reçoit toutes les charges et les redistribue dans les arcs inférieurs. La structure est lumière. Les coques ont 3 coffrages avec un parquet posé, coffrage excessivement structurel. Le tympan écarte et tiens la voute enplace.

Au Guggenheim, Richard Serra, il y a la structure et les vides structurels lui servent à sculpter la lumière, lumière sculpturale et pas dirigée.

Soulages, l’abbaye de Conques, travaille sur le terme de clôturer pour amplifier cette notion d’intériorité et de recueillement, et travaille sur terme d’émouvoir. Après analyse, se rend compte que le déjà là, les trous au sud et au nordsont différents. Donc travaille avec un maitre verrier, qualité de verre qualifie l’écoulement du temps, il n’y a pas de cadre car il veut qualifier l’ébrasement. Travail sur des lignes souples et obliques pour révéler la verticalité de l’abbaye.

Cristina Iglesias, travaille sur la jalousie, filtre la lumière mais aussi le regard des autres à l’extérieur. Passage, le à travers, toute une culturedu filtrage.
Thème de la porosité. Jalousie, moucharabié identiques. Comme on peut le voir à LIMA. Qualité émotionnelle.

Jean Nouvel, aux thermes de Dax, travaille sur les volets persiennés. C’est une non réponse à l’orientation le fait qu’il en est mis sur les quatre faces.

Buren se sert du verre comme un marqueur spatiale, et spatiotemporelle, qui va qualifier
Fait partie du…