Les inégalités économiques

Inégalités et croissance économique dans les pays développés
Que ce soit dans la DDHC de 1789 (article I : « Tous les hommes naissent libres et demeurent libres et égaux en droit ») ou dans la devise de la république française (« Liberté, égalité , fraternité), le principe d’égalité apparait comme un principe majeur. Dans De la démocratie en Amérique, publié en 1835, Alexis de Tocquevilleanalyse ainsi le principe égalitaire comme le but ultime vers lequel tend toute démocratie. Les citoyens seraient ainsi près à renoncer à une partie de leur liberté pour voir se réaliser leur idéal d’égalité (des conditions). Cependant malgré la rechercher de cet idéal les inégalités persistent et sont plus ou moins acceptées. Pourquoi ? Parce qu’il faut bien répartir la richesse. Il faut donctrouver des critères. En attendant d’atteindre l’abondance (ou un autre principe d’organisation de la société), nos sociétés admettent certaines inégalités selon un principe de méritocratie. Et dans le même temps des systèmes de redistribution des revenus sont mis en place par l’Etat pour tenter d’atténuer les inégalités perçues comme un frein à la croissance. La mobilité sociale qui est un des moyensà disposition de la société de donner plus de chances aux individus est valorisée. On peut se demander si un siècle après, ce mouvement vers l’égalité est achevé. Est – ce – que la croissance réduit les inégalités ? Est – ce – que la croissance a besoin de l’égalité ou pas ?
I) Les inégalités aujourd’hui
A) Définition

Inégalité : différence qui se traduit par un désavantage en terme d’accèsà des ressources socialement valorisées .Elle fondent donc une hiérarchie entre les individus ou les goupes. Une différence entre deux individus est percue comme une inégalité qu’à partir du moment ou elle est traduite en terme d’avantages et de désavantages sur une échelle de valeur.
• Pour Tocqueville, la démocratie est un principe d’égalité : régime politique qui se concrétise par une plusgrande égalité des conditions.

Mais ce problème est plus complexe. S’il n’y a pas égalité des conditions, le principe d’égalité peut résider dans la mobilité sociale. Avec cette mobilité se développe le principe d’égalités des chances.
Il y a donc trois notions d’égalité.
Égalité juridique : égalité des droits quelques soit l’individu. A partir du moment où il est citoyen, il a des droits.Égalité des chances : on part du principe qu’il y a des inégalités économiques et sociales. Elles sont supportables à condition qu’il y ait égalité des chances, autrement dit équité. (Équité : donne plus de moyens à ceux qui en ont le plus besoin) . L’égalité des chances se traduit par la mobilité sociale : que l’individu soit riche ou pauvre, il a les moyens de réussir. Elle correspond à lasuppression des distinctions d’ordre ou de classe, à la fin de l’hérédité des positions sociales et à la possibilité donnée à chacun d’accéder à toutes les professions, à toutes les dignités et à tous les honneurs
EX : Le mythe du « self-made-man  » aux États-Unis.
Égalité des conditions : Égalités des statuts c’est à dire que l’on fait référence à la fois à des éléments économiques et à deséléments sociaux (accès à la culture, aux diplômes, à l’emploi, à l’espérance de vie).

Si l’idéal égalitaire anime les démocraties selon Tocqueville des inééglaités de fait persistent néanmoins :
– Les Inégalités éco se traduisent en termes de revenus des ménages.
Les différentes sources de revenus :
Le salaire : 58.8% du revenu total des ménages (en France en 2000) Piketty l’éco desinégalités.
Revenu d’activité : salaire + revenus des indépendant = deux tiers du revenu total
Revenus du patrimoine = 5% du revenu
Revenu du capital = 10% du revenu des ménages.
La part de ses différents revenus dans le revenu totale d’un ménage dépend évidemment du degré de richesse du ménage.
– Inégalités sociales
Devant la mort, les études, l’accès à la culture ou aux soins

• La…