Levi

RACE ET HISTOIRE

Claude Levy-Strauss

Sommaire

I Introduction 3

II Présentation de l’auteur et du livre 4

A L’auteur 4

B Le livre:RACE & HISTOIRE 5
1 Contexte historique 5
2 Structure de l’œuvre 5

III Les thèses de l’auteur 6

A L’ethnocentrisme 6

B Race 7
1 Racisme 7
2 Cultures 8

C Histoire 8
1 Notion de progrèset de hasard 8
2 Critères de comparaison 9

IV Réflexion sur le thème Humain Inhumain Erreur ! Signet non défini.

V Conclusion 10

I Introduction

Dans le cadre du thème de cette année proposée en F.H.S. : « l’Humain et l’Inhumain », nous avons décider de porter notre réflexion en parallèle avec la lecture de l’essai de Claude Lévi-Strauss : « Race et Histoire ». Ce rapport permetdonc de résumer en quelques pages ce que nous avons pu retenir de ce livre.
Après avoir présenté l’auteur et son livre pour nous permettre de comprendre les motivations de l’époque et les conditions dans lesquelles ce livre a été écrit, nous développerons les thèses de l’auteur afin de résumer les grandes lignes directrices des pensées philosophique de Claude Lévi-Strauss. Nous termineronsfinalement par une réflexion personnelle sur le thème de « l’humain et l’Inhumain ».

II Présentation de l’auteur et du livre

A L’auteur

Claude LÉVI-STRAUSS (1908 – )

Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’œuvre de Claude Lévi-Strauss s’est progressivement révélée, en France et à l’étranger, comme la contribution majeure à l’anthropologie contemporaine. Elle le doit,cependant, plus à son prestige et à son éclat qu’à des positions dogmatiques qui auraient rallié momentanément le plus large consensus. Ce sont d’abord les questions qu’elle pose et la manière dont elle les pose qui ont bouleversé profondément les perspectives antérieures, obligeant la plupart des anthropologues soucieux de rigueur scientifique, qu’ils soient ou non en accord avec elle, à considérerleurs objets très divers d’un regard neuf et à définir des positions dont la pertinence ou le manque de pertinence n’apparaissaient guère jusqu’alors.
D’autres anthropologues que Lévi-Strauss ont peut-être joui, dans le passé, d’un succès encore plus large auprès du grand public, ou se sont mieux imposés, en leur temps, comme les maîtres d’une école mise inconditionnellement au service de leursthèses. Aucun n’a exercé, jusqu’ici, un tel rayonnement intellectuel touchant toutes les disciplines qui s’intéressent à l’homme et à ses œuvres.

L’élaboration de nouveaux modèles

Né en 1908, Claude Lévi-Strauss s’orienta d’abord vers la philosophie, dont, à l’époque, le caractère de construction gratuite et l’enseignement desséchant eurent vite fait de le décevoir. Marqué par lesdémarches formelles de la géologie, du marxisme et de la psychanalyse, qui, dans leurs domaines respectifs – la terre, les groupes sociaux, l’individu –, lui apparaissaient comme des efforts pour intégrer, sans rien sacrifier de ses propriétés, le sensible au rationnel, par quoi se manifeste l’homogénéité secrète du monde et de l’esprit, Lévi-Strauss opte alors pour l’ethnographie. Nommé professeurde sociologie à l’université de São Paulo, il séjourne au Brésil de 1934 à 1939, se nourrissant des écrits, méconnus en France, des grands anthropologues américains : Boas, Kroeber, Löwie. Au cours de cette période, il effectue dans l’est sauvage du pays plusieurs missions ethnographiques, dont les résultats seront publiés dans divers articles, dans un premier ouvrage (1948) et dans TristesTropiques (1955). À New York, pendant la guerre, il découvre, notamment au contact de Roman Jakobson, la linguistique structurale, où il voit le modèle d’une démarche proprement scientifique appliquée aux faits humains. Il s’en inspirera désormais pour élaborer de nouveaux modèles anthropologiques qui visent moins à schématiser la réalité sociale et culturelle qu’à découvrir les ressorts mentaux qui…