Notes hors les murs

Notes
Ville et culture : Arts de la rue et pratiques culturelles. Actes du colloque organisé par l’association Ville et banlieue et la Ville de Sotteville-lès-Rouen, les 19 et 20 novembre 1998.« Les ADR prétexte et enjeu d’une politique culturelle et d’un projet de ville fondés sur la rencontre »
p.16 à 18
La Résidence d’artistes. p.28 à 31
Urbanité et expériences culturelles p.38 à 40La singularité des ADR p.60 à 64

CHAUDOIR Ph., Les résidences d’artistes en questions. Lyon : Agence Musique et Danse Rhône-Alpes, 2005.

A acheter !

NICOLAS-LE-STRAT Pascal, Expérimentationspolitiques. Coop, 2007.

_ Occupations temporaires

« De nombreux collectifs d’artistes occupent des friches, et les transforment en lieux de création et d’expérimentation. Ces actes d’occupationfont écho à d’autres pratiques d’appropriation, matérielle ou symbolique, ponctuelle ou temporaire, qui tendent à se généraliser depuis le milieu des années quatre-vingt dix. » p.21

_ Expériencesmicrologiques

« A la suite d’Henri Lefebvre, nous dirions que l’expérience micrologique introduit des ruptures (…) une forme de reconquête de nos temps et de nos espaces de vie. Le choix du microcorrespond bien à une tentative stratégique pour éprouver (expérimenter) en termes différents et dans une perspective inhabituelle nos réalités de vie : la reconquête d’une certaine disponibilité,une façon de s’activer différemment, une manière de désinhiber les pratiques et les imaginaires. » p.35

« La logique micro est une stratégie d’intensification. (…) L’expérience micrologique opèreune distorsion des temps et des espaces. Elle dilate le temps tout en contractant les espaces, (…) elle vise à accorder le maximum de temps à un minimum d’espace pour libérer les possibilités dedéambulations ( fin de la citation de Pierre Mayol, Habiter, p.23, dans l’Invention du Quotidien, 1994). Le temps que l’on peut consacrer à déambuler, à converser, à créer, à imaginer…en nous exonérant…