Peut-on déterminer l’identité de la bourgogne à travers son vin ?

La Bourgogne : peut-on définir l’unité et l’identité d’une région à travers son vin ?

Introduction.
• La Bourgogne manque d’unité (trois facteurs qui ne se regroupent pas). Région à la re-cherche de facteurs d’unité et d’identité régionale.
• Vins de terroir è très attachés à la terre è semble opposé à l’idée d’une mondialisation.
• Vin de Bourgogne mondialement connu, productionconnaissant un grand succès dans le monde, surtout pour les amateurs.
La culture et la production viticoles sont-elles des facteurs d’unité pour la Bourgogne, ou au contraire des freins à sa présence dans la mondialisation, qui prône une uniformisation du goût ?

I – Terroir vs cépage.

Contrairement aux vins de cépage, les vins de terroir se chargent d’une force symbolique qui aide à l’unité de laBourgogne et à l’exportation de son vin.

1) Une région viticole à part entière.

2) Le vin, symbole unificateurs de la Bourgogne.

3) Un symbole qui aide à l’exportation du vin.
Mais pourquoi ce vin, très attaché à la terre et à une seule région française, connaît-il un tel succès à l’étranger ? Comment expliquer par exemple que les exportations du bourgogne en Corée du Sud, aient connu uneaugmentation de 130% au cours de ces dernières années ?
Le vin de Bourgogne est un vin qui s’inscrit dans l’Histoire. Il est apparu il y a près de 2.000 ans, et n’a depuis jamais cessé de se développer. Or, cette longévité du bourgogne semble être un critère de qualité, puisque sa longue évolution n’a pu qu’être synonyme d’apprentissage pour les viticulteurs, qui ont acquis beaucoup de précisionau fil des années. Par rapport à des vins jeunes comme ceux de Nouvelle-Zélande ou d’Australie, le vin de Bourgogne semble donc être un vin d’expérience, une valeur sûre, ce qui est très apprécié par certains, et notamment par des populations d’Asie du Sud-Est, ou les traditions ont souvent une importance particulière.
De plus, il s’agit de vins monocépages, sans assemblage, les vins deBourgogne ne se ressemblent donc que très rarement d’une année sur l’autre. On ne peut pas vraiment savoir à quoi s’attendre en ouvrant une bouteille de bourgogne, c’est donc un vin de plaisir, de découvertes constantes, en grande partie lié au hasard, or cet aspect d’inattendu peut plaire, notamment parce que les consommateurs de vin sont de plus en plus spécialistes, et recherchent donc plus souvent ungoût, une saveur précise. Or l’éventail des goûts des vins de Bourgogne est plus large que celui des vins de Bordeaux.
Enfin, le vin est un des symboles majeurs de la France, car il représente une partie de la célèbre gastronomie française. Alors que les sociétés se mélangent et que la rapidité prime, le vin rappelle que les gens peuvent encore se rassembler autour d’une table et partager unmoment agréable ensemble. Cette union avec la gastronomie peut donc se faire en lien avec les plats traditionnels français, et notamment bourguignons, et est donc l’occasion de faire la promotion d’autres produits régionaux tels que le bœuf du Charolais, ou encore l’époisses. Mais les vins de Bourgogne ne sont pas uniquement refermés sur leur région de production, ni sur la France elle-même, et lesite officiel du BIVB (Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne) conseille de le déguster avec des plats venus du monde entier, notamment du Japon, d’Inde, du Maroc ou d’Italie.

II – Défi de la mondialisation et uniformisation du goût.
Les vins de Bourgogne, en plus d’1 forte symbolique, empreints d’une spécificité qualitative, quantitative, peuvent-ils relever le défi de la mondialisation?

1) Notion de terroir, typicité, opposition au bordelais.

2) Comment le vin de Bourgogne peut-il s’offrir une place dans la mondialisation tout en se passant de publicité ?

3) Typologie des consommateurs : les évolutions récentes de la demande.

III – Un vin élitiste ?
Quelles sont les limites de la mondialisation du vin de Bourgogne ?

1) Transformation du symbole : un vin…