Baudelaire

Perdereau
Céliane
1ereS5

COMMENTAIRE L’ALBATROS DE BAUDELAIRE

Le XIXème siècle est marqué par l’époque du romantisme. Partisan de cette nouvelle idée, Charles Baudelaire (1821-1867), poète français, rédige L’Albatros en 1857. Ce poème tiré du recueil parle de voyage. Baudelaire ayant beaucoup voyagé exploite facilement ce thème avec sa propre expérience.
Ce poème est écrit en quatrequatrains et ses vers sont des alexandrins. Il décrit surtout les différents aspects physiques et psychologiques de l’oiseau… (Chaque quatrain est un enjambement permettant de séparer les différentes visions de l’albatros). C’est à la fin du poème que le lecteur comprend que l’albatros est comparé au poète
Dans l’Albatros des Fleurs du Mal, Baudelaire exprime son mal être, l’incompréhension àlaquelle il est victime vis à vis de la société, en s’assimilant à un albatros d’où le titre. C’est donc à la relecture qu’il arrive à mieux comprendre certaines comparaisons indirectes.
L’Albatros est surtout composé du registre pathétique (le lecteur a pitié de l’albatros et donc du poète) et du registre lyrique par le témoignage de sentiments. .
Le premier quatrain présente les qualités del’albatros, le deuxième fait la transition au troisième où sont évoqués ses défauts. Pour finir dans le quatrième quatrain, par effet de surprise le poète est identifié à l’oiseau.
Cette œuvre est symbolique : l’albatros représente le poète incompris, différent des autres et rejeté par la société. Le poète par cette œuvre romantique nous transmet son désespoir. Dans un premier temps, lesdifférentes représentations de l’oiseau seront décrites et interprétées puis dans un second temps le rapprochement avec le poète sera développée.
Le sujet d’étude va donc se découper en deux grandes parties : la première aborde les deux visions opposées de l’albatros, l’une positive l’autre négative , la seconde partie étudie la comparaison, l’assimilation entre le poète et l’albatros.

Le récitprésente 2 figures radicalement opposées de l’Albatros selon l’espace où il se situe : dans le ciel ou sur le bateau. Les deux espaces sont totalement différents l’un est infini, l’autre limité à la surface du navire. L’un se traverse en volant , l’autre ne peut être que fouler. .
Dans le ciel, son monde, l’albatros est mis en valeur :
– Par sa beauté (beau)
– Par sa grandeur physique (vastesoiseaux des mers (v2), grandes ailes (v7), géant(v16))
– Par sa puissance et par sa noblesse (rois de l’azur (v6), prince des nuées)
– Par son calme et sa complicité (indolents compagnons)
Il est présenté comme un être pacifique et majestueux dans son univers. Il est même personnifié (Indolents compagnons, voyageur ailé)
Cette vision s’inverse dès qu’il est capturé et posé. Son image se dégrade,dès le 2ième quatrain.. Sur terre, il est qualifié par des adjectifs dévalorisants et négatifs.

Ces ailes symbole de liberté et de fluidité sont comparées à des avirons, à des objets durs et sans grâce.
Naguère royal et admiré, il devient le prisonnier et le jouet des hommes d’équipages qui se moquent de lui.. » Il est mimé et ridiculisé. L’oiseau, calme et doux ne mérite pas ces outrages.L’animal royal au ciel est en pleine déchéance à terre.
L’ oxymore marque aussi cette transition entre les deux mondes.
De multiples antithèses appuient aussi ce changement de statut
– relié au vers 6 à
L’expression ‘voyageur ailé ‘ est relié aux termes ‘gauche et veule’ Elle peut être comparée à l’autre expression opposée ‘exilé au sol’
– entre la grâce des ailes déployées en l’air et cellesdes ailes repliées en « avirons »,;
– entre « naguère si beau » et maintenant « comique et laid » ;
– dans « l’infirme qui volait » (comme « naguère », l’imparfait renvoie à un passé nostalgique) ; « volait » du passé positif est associé à « est laid » du présent négatif terrestre ( » sur les planches »
La sonorités des vers renforcent aussi le contraste
Dans la 1ière strophe, l’assonance en ‘en’ et…