Critique inception

Inception (Origine au Québec), est un film d’action et de science-fiction américano-britannique écrit, réalisé et produit par Christopher Nolan, mettant en scène Leonardo DiCaprio, Ellen Page, Ken Watanabe, Cillian Murphy, Joseph Gordon-Levitt, Marion Cotillard, Tom Hardy et Michael Caine. Produit par Warner Bros. Pictures, ce film est sorti sur les écrans le 16 juillet 2010 aux États-Unis et auCanada et le 21 juillet 2010 en France.

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Synopsis
Le héros est Dom Cobb, un « extracteur », qui entre dans les rêves des autres pour soutirer des informations autrement inaccessibles. Ses capacités, pour lesquelles il est sollicité à des fins d’espionnage industriel, lui ont coûté sa famille et l’ont obligé à s’exiler, mais une chance derédemption lui est offerte s’il décide avec son équipe d’experts de pratiquer une « inception », c’est-à-dire d’implanter une idée dans le subconscient d’un sujet. L’inception est moins familière, plus difficile et dangereuse que l’activité habituelle d’« extraction ».

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Contexte
Dominic « Dom » Cobb (Leonardo DiCaprio) dirige un grouped’« extracteurs », qui comprend Nash (Lukas Haas) et Arthur (Joseph Gordon-Levitt). Les extracteurs sont des voleurs professionnels, qui pénètrent dans le subconscient de leurs victimes via les rêves pour y voler des informations. Le rêveur dort non loin des extracteurs eux-mêmes endormis, reliés à un appareil qui délivre à chacun un sédatif et qui met en commun l’univers du rêve du dormeur initial. La souffranceest ressentie, mais la mort en rêve n’entraîne que le réveil.

Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction: sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dansl’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’unindividu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.

Comme Blade Runner ou Matrix, Inception est le genre de classique instantané qui n’arrivequ’une fois tous les dix ans au cinéma. Rien que dans son préambule, il contient plus de substance, d’enjeux et de promesses que la plupart de films actuellement à l’affiche. A tel point qu’on se demande comment Christopher Nolan va tenir la distance sur près de deux heures trente. En fait, sans problème : de surprise en émerveillement, ce blockbuster à la fois introspectif et spectaculaire a de quoicombler toutes les sensibilités. Sans en dire trop, Inception provoque les mêmes effets sur les spectateurs, transportés au gré des innervations et des circonvolutions d’un énorme cerveau, que le voyage mental sur les protagonistes. L’ensemble fonctionne comme un monde de réseaux et de connexions secrètes plein de replis et de boucles, mis en valeur par un montage provoquant des images de natureindéfinissable. Le rythme est celui d’un songe avec autant d’immobilité que d’accélérations brusques. Les personnages sont à la fois en chair et spectraux ; et Nolan privilégie le réalisme à la bizarrerie des situations pour que les hallucinations (Paris qui se retourne sur lui-même) coulent de source.
Avec ses jeux de miroir mentaux et ses intrigues superposées, l’histoire n’est pas…