Mémoire. confrontation de l’influence du toucher, de l’étiquetage social et l’étiquetage fonctionnel associés à l’effet du pied dans la porte

Université de Poitiers, département de psychologie, U.F.R S.H.A Travail d’étude de L3
Année 2008/2009
BRAUD Gaëlle 20603760
CAILLAUD Mathilde 20605261
ROQUET Charlotte 20505092

Confrontation de l’influence du Toucher, de l’étiquetage social et l’étiquetage fonctionnel associés à l’effet du pied dans la porte

MARTINIE Marie-Amélie
Table des matières

Résumé :
Dans notre étude,nous avons voulu savoir quelles techniques de soumissions librement consenties produisait de meilleurs résultats associé à la technique du pied dans la porte.
Pour cela nous avons testé les effets du toucher, de l’étiquetage social ; de l’étiquetage fonctionnel en correspondance avec le pied dans la porte. La littérature

Mots-clés : Pieds dans la porte, étiquetage social, étiquetagefonctionnel, toucher,

Introduction
Nos hypothèses préalables sont que les résultats du Pied dans la porte sont plus fort que le groupe contrôle. Que l’étiquetage social permet des résultats supérieurs par rapport à l’étiquetage fonctionnel. Et que les résultats de l’étiquetage social sont égal au toucher
Notre hypothèse opérationnelle est de dire que l’étiquetage fonctionnel est moins fort que letoucher.
En effet, avec les expériences déjà produites, on sait que la toucher est égal au social, que le social et supérieur au fonctionnel, et nous voulons savoir si le toucher et supérieur à l’étiquetage fonctionnel.

Le pied dans la porte est une technique de soumission, qui consiste à amener l’individu à accepter une action peu coûteuse, pour que par la suite, il accepte une seconde actionqui, elle sera plus coûteuse pour l’individu. C’est demander peu, pour ensuite obtenir plus.
En effet, le fait de répondre favorablement à la première demande, augmente la probabilité que l’individu réponde favorablement à la deuxième requête, car il est engagé dans sa prise de position, c’est l’effet de gèle.

Ce sont Freedman et Fraser ( 1966) qui, testèrent pour la première fois, latechnique du pied dans la porte.
Dans une de leur expérience, ils voulaient insister des ménagères à recevoir chez elles, une équipe de personne, qui allaient fouiller leur maison, pour établir une liste de produits de consommation qui se trouvaient chez elles, afin de voir les habitudes de consommation des foyers américains.
Ceci, est un acte très coûteux, et en condition contrôle, seule 22% desfemmes acceptèrent cette intrusion.
En utilisant la technique du pied dans la porte, Freedman et Fraser comptaient augmenter e pourcentage. Pour cela, ils vont d’abord faire participer des ménagères à une courte enquête téléphonique ( qui est l’acte préparatoire ) sur leur consommation. Trois jours plus tard, ils vont rappeler ces mêmes personnes pour leur demander si elles acceptent de recevoirl’équipe d’enquêteurs ( qui est l’acte coûteux ).
En condition pied dans la porte, 52,8% des ménagères acceptèrent cette deuxième requête, contre 22,2% en condition contrôle.

Une autre expérience de Freedman et Fraser montre que pour que le pied dans la porte fonctionne au mieux, il faut que les requêtes soient formulées par deux expérimentateurs différents ; qu’elles soient espacées dans le temps ;et que les deux requêtes portent sur le même thème ; et impliquent des formes d’actions différentes.
L’expérience sur laquelle ils se sont basées, consistaient à faire accepter l’implantation, dans leur jardin d’un panneau publicitaire incitant les automobilistes à rouler prudemment.
Cette expérience comporte une condition contrôle, où ils vont demander directement aux ménagères d’implanter cepanneau, et quatre conditions expérimentales, dans lesquelles le pied dans la porte est inséré. Dans deux des conditions expérimentales, on demandait aux ménagères de coller une vignette portant l’inscription : « soyez un conducteur prudent » ou « rendez belle la Californie » sur la fenêtre de leur maison.
Dans les deux autres conditions expérimentales, l’acte préparatoire, était de faire…