Michelin

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44•45

L’évolution des résultats du Groupe
Dans un environnement de marchés contrastés et de forte évolution des matières premières et des devises, Michelin a, en 2004, amélioré ses résultats de manière significative.

Le résultat d’exploitation progresse de 13,6 %
A 1 299 M€, le résultatd’exploitation s’améliore de manière significative et atteint son plus haut historique. La marge d’exploitation, à 8,3 %, affiche quant à elle une croissance de 0,9 point par rapport à 2003. En 2004, Michelin a été confronté à la poursuite de la forte hausse de ses coûts externes, induisant un surcoût de 452 millions d’euros par rapport à 2003, soit 3,1 points de marge. Ainsi le coût des matièrespremières a progressé de 11 % en 2004 à parités constantes et, depuis 2000, l’augmentation cumulée est supérieure à 40 %, ce qui représente un surcoût de près de 750 millions d’euros. Les progrès du prix-mix en 2004, comme au cours des années précédentes sont le reflet des succès de la stratégie de croissance ciblée mise en œuvre et des hausses de prix passées par le Groupe. Dans le même temps,les efforts de maîtrise des coûts et l’amélioration de la productivité du Groupe, ont cependant permis à Michelin de compenser plus que largement ces surcoûts. En quatre ans, ils se sont traduits par une amélioration cumulée de plus de 770 millions d’euros du résultat d’exploitation. La protection qu’apporte traditionnellement la répartition relativement équilibrée entre ventes et productions duGroupe par zones géographiques, a par ailleurs, comme en 2003, limité les effets négatifs d’une nouvelle appréciation de l’euro de 9 % par rapport au dollar. Celle-ci ne s’est traduite que par un impact supplémentaire de 38 millions d’euros sur le résultat d’exploitation. Les changements du périmètre de consolidation mentionnés plus haut ont pour leur part eu un impact faible, – 0,2 %, sur lerésultat d’exploitation. Michelin démontre ainsi, à l’image de ce qui avait déjà été accompli en 2003, sa capacité à renforcer sa “garde au sol” dans un environnement demeuré difficile. Sur le plan géographique, il convient de souligner que toutes les zones géographiques dans lesquelles le Groupe opère dégagent une rentabilité d’exploitation positive : Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Asie,Afrique et Moyen-Orient.

Le chiffre d’affaires progresse de 6 % à données comparables
A 15 689 M€, le chiffre d’affaires progresse de 2,1 % et de 6 % à périmètre et parités constants. Cette augmentation recouvre les évolutions suivantes : • une hausse des volumes vendus de 2,7 % ; • un effet prix-mix positif de 3,2 %, à parités constantes, grâce à l’amélioration continue du mix-produits et auxhausses de prix passées sur l’ensemble des marchés et régions ; • un effet de change négatif, principalement dû à l’appréciation de l’euro face au dollar ; • un effet de périmètre négatif de 0,4 % résultant d’une part de la consolidation par mise en équivalence de sa filiale sous contrôle conjoint Eurofit 1* précédemment consolidée par intégration globale, et d’autre part de la prise en compte de 12mois d’activité de Viborg, contre 9 mois en 2003. Dans le contexte de marchés contrastés décrit par ailleurs, la progression – relativement modérée – des ventes en volume du Groupe masque en réalité la poursuite de l’amélioration de la qualité de sa croissance qui privilégie la rentabilité aux effets de volume. Que ce soit au travers du renforcement de la part de marché des marques Michelin etBFGoodrich, des succès enregistrés sur les segments cibles que sont les pneus Haut de gamme ou Hiver, ou encore du succès des pneus Poids lourd et de spécialités, cette qualité se traduit par une amélioration de la rentabilité de Michelin. La croissance sur les marchés émergents s’est poursuivie : elle continuera d’être un facteur de développement du Groupe à l’avenir.

Variation du chiffre…