Question religion

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Citoyenneté et intégration

Faut-Il interdire le port de la Burqa ?

Sommaire : p. 2

Introduction p. 3

Partie I : Pour le port de la Burqa p. 4-5

Partie II : Contre le port de la Burqa p. 6-7

Conclusion p. 8

Annexe-Lexique p. 9

Sources p. 10

Introduction

En France, il existe environ 2100 mosquées,accueillant chaque jours 4 à 5 millions de croyants musulmans. Sur ces quelques millions, 400 femmes portent le voile intégral.
La Burqa (1) est un voile afghan intégral d’origine asiatique porté par les femmes, principalement en Afghanistan, au Pakistan et en Inde. Le niqab (2), qui n’est pas à proprement parler un voile, est un masque couvrant le visage (sauf les yeux). Il est porté parcertaines musulmanes, en tant que prolongement vestimentaire du hijab, principalement au Moyen-Orient, et dans une moindre mesure en Asie du Sud-Est, en Afrique du Nord et dans le sous-continent indien.
Actuellement, le port de la burqa en France fait couler bien de l’encre, et parler de nombreux politiciens. En effet, une question épineuse se pose : faut-il créer une loi qui interdise leport du voile intégral ?
Certains pays l’ont fait, comme la Belgique, d’autre hésitent, comme les Pays Bas et la France, d’autres encore ne se posent pas la question. Les pays sunnites et chiites, qui sont les deux principales branches de l’Islam, regardent ces décisions concernant leur religion d’un œil méfiant, mais attentif.
Ainsi, dans une première partie, nous étudierons quels sont lesarguments favorables à l’interdiction du port de la Burqa en France. Puis, dans seconde partie, nous verrons quels sont les arguments défavorables à l’interdiction du port de la Burqa en France.

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Pour une interdiction

Tout d’abord, il est important de savoir que la Burqa n’est pas une exigence coranique. Le Coran, livre sacré de l’islam, ne précepte en aucun cas le port de cevoile intégral. La Burqa est un symbole de l’islam très récent : elle n’a, par exemple, jamais été porté au Maghreb avant aujourd’hui. De nombreux musulmans ne se reconnaissent pas dans cette pratique radicalisée de l’Islam et souffrent de voir cette image caricaturale de leur culture, et qui par ailleurs entretient les pires stéréotypes à leur sujet.
Par la suite, la Burqa entraine unanonymat de la femme : cette dernière n’est plus une personne à part entière, c’est un vulgaire spectre de tissu qui vit. Celui-ci représente la soumission du sexe féminin face à la domination de l’homme, et représente aussi la faible importance de la femme : elle est plutôt vue comme un objet et prive la femme de toute dignité. La déclaration des droits de l’homme de notre pays définit l’égalité dessexes qui est ici bafouée par le port de ce voile.
Ainsi les plus hautes personnalités de l’Etat affirment devant le Congrès que la Burqa est un signe d’asservissement de la femme : « Nous ne pouvons accepter dans notre pays des femmes prisonnières derrière un grillage, coupées de toute vie sociale, privées de toute identité ».
La Burqa pose aussi un problème de sécurité publique. Envoiture, la vision de la femme est diminuée entrainant le danger des passagers et des autres conducteurs. D’autre part, lors de l’établissement de passeport ces femmes refusent catégoriquement de retirer leur voile. Comment savoir que c’est la bonne personne ? Et lorsque ces femmes voilées vont chercher leur enfant à l’école, qui peut affirmer que ce n’est pas un imposteur qui se cache sous ce…